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mardi 25 août 2015

Info plante : Extrait de pépin de pamplemousse




 C’est en observant son compost que le médecin immunologue Jacob Harich découvrit quelque chose d’intriguant. Les pépins de pamplemousse n’étaient pas attaqués par les bactéries responsables de la transformation du compost. En creusant un peu plus, il a découvert les formidables vertus antiseptiques et antifongiques de l’extrait de pépin de pamplemousse (EPP). 

L’efficacité de l’EPP a été par la suite comparée avec plusieurs antibiotiques sur un grand nombre de bactéries. Les résultats ont été révélateurs d’une action similaire et, de plus, sans effets secondaires ! On a pu démontrer également que c’était grâce à sa richesse en bioflavonoïdes et en composés phénoliques, qu’il était capable de faire mourir de nombreux micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, levures, parasites divers…). Il est efficace autant par voie interne qu’en application externe car son innocuité est sans pareille même chez les enfants. Par voie interne, on a remarqué qu’il agissait très positivement sur la flore intestinale en inhibant la flore pathogène. Lorsque l’on sait quelle place importante tient la flore intestinale dans notre immunité, on peut comprendre que l’EPP a tout son intérêt pour la plupart des problèmes liés à l’immunité. Les mycoses de toutes sortes (dont le Candida albicans), la prévention et le traitement des rhumes, la sinusite et la plupart des problèmes ORL seront facilement réglés avec l’EPP. La liste de ses bienfaits est trop longue à développer ici.

                                               
Les controverses ont été nombreuses au sujet du pépin de pamplemousse. En effet, certains fabricants de ce produit ont cru intelligent d’ajouter des conservateurs chimiques, ce qui transformait l’action du produit. Cette expérience a discrédité son usage pendant un temps, mais on est aujourd’hui certain que ses vertus sont puissantes… sans conservateur !



mardi 18 août 2015

Info plante : Le cassis




Le cassis, appelé aussi groseillier noir, peut nous rendre bien des services avec toutes ses parties. En effet, on utilise traditionnellement ses fruits, ses feuilles, ses bourgeons et même ses pépins. Ses fruits sont riches en vitamine C et en polyphénols dont les fameux flavonoïdes et anthocyanes, antioxydants majeurs pour la protection vasculaire. Ceux-ci sont aussi bénéfiques pour réduire la fatigue visuelle. 

On peut les consommer frais, en jus, en décoction ou séchés pour apaiser les inflammations digestives, les maux de gorge et la diarrhée. On utilise les bourgeons sous forme de macérât glycériné. Ils ont l’intérêt de contenir tous les nutriments de chacune des parties de la plante. De ses pépins, on extrait de l’huile peu connue qui contient une grande proportion d’acides gras essentiels. Mais ce sont ses feuilles que l'on préconise le plus souvent. On les recommande en infusion à tous ceux qui souffrent des conséquences d’un terrain acide. Les douleurs articulaires, les inflammations, les peaux eczémateuses, ou irritées… tous ces problèmes pourront être apaisées avec le cassis. La goutte est l’indication la plus connue des feuilles de cassis. Associons le cassis avec le tempérament bilieux en premier (mais pas seulement). Retenons surtout que c’est une plante majeure pour tous.

Les feuilles de cassis sont diurétiques et favorisent l’élimination des acides par les reins tout en évitant la déminéralisation qui est parfois une conséquence néfaste d’un drainage rénal. C’est aussi pour cela qu’on la préconise pour favoriser une bonne tension. Une cure qui joint l’utile à l’agréable car son infusion est délectable.

mardi 11 août 2015

Info plante : Le cyprès



Le cyprès est un résineux qui peut s’élever à 30 mètres de hauteur et vivre jusqu’à 2000 ans. On trouve des traces de son utilisation médicinale dans un texte assyrien vieux de 35 siècles ! Ses vertus ne sont donc plus à démontrer.

 Parmi les nombreuses espèces existantes, c’est le cyprès méditerranéen, ou cyprès toujours vert (car il l’est), que l’on utilise le plus. Depuis Hippocrate, on utilise volontiers ses cônes concassés en compresse ou en décoction pour le traitement des varices et des hémorroïdes ainsi que pour décongestionner les pieds gonflés. Aujourd’hui, on l’utilise plus souvent sous forme d’huile essentielle. Celle-ci est issue de la distillation des rameaux et des cônes. 

Par voie externe, nous la conseillons pour décongestionner le système veineux et lymphatique que ce soit pour les jambes lourdes ou les hémorroïdes. On peut l’ajouter à une huile végétale dans une proportion de 30% à appliquer en massage quotidien durant les périodes sensibles. Mesdames, pour des règles douloureuses et/ou abondantes, vous pouvez masser votre bas ventre et le bas de votre dos avec 2 gouttes d’huile essentielles de cyprès dans une cuillère à café d’huile d’onagre. Pour apaiser les toux spasmodiques des grands comme des petits le dépôt de 2 gouttes d’huile essentielles sur l’oreiller fait des merveilles. Une ressource naturelle qui s’adresse in primum au tempérament sanguin.

L’usage de l’huile essentielle entraîne une précaution d’emploi : elle est déconseillée chez la femme enceinte et allaitante. Elle est aussi à éviter sur une période prolongée. Etant donné son
action sur le système hormonal, elle est par précaution déconseillée en cas d’antécédents de cancers hormono-dépendants.

mardi 4 août 2015

Info plante : Le mélilot




 On l’appelle aussi le « lotier à miel ». En effet, ses fleurs jaunes ressemblent à du miel et attirent fortement les abeilles. C’est d’ailleurs du grec mêli, qui signifie miel, que nous vient son nom. On le trouve facilement en Europe. On peut utiliser l’odeur qui s’en dégage une fois séché comme arôme naturel pour parfumer un dessert car il ressemble un peu à la vanille ou à la cannelle. Le mélilot est un excellent fluidifiant sanguin qui permet de prévenir les troubles de la coagulation et les séquelles de phlébites. 

C’est notamment grâce aux coumarines qu’il contient : celles-ci ont des propriétés anticoagulantes puissantes. Pour ces raisons, on le déconseille en association avec les anticoagulants médicamenteux. De nombreuses études ont montré son action sur l'insuffisance veineuse et lymphatique. Il aide à la décongestion des oedèmes, et au traitement des crises hémorroïdaires. On sait aussi qu’il permet de diminuer la perméabilité des vaisseaux. La médecine populaire l'a souvent conseillé en tant que diurétique et antiseptique des voies urinaires. 

Par son effet calmant, on disait qu'il calmait les hommes qui ont « l'alcool mauvais ». En cosmétique, on l'utilise pour ses propriétés astringentes et décongestionnantes. C’est la plante entière que l'on consomme habituellement en gélule ou en tisane.

Les Egyptiens nommaient le mélilot lors des rituels sacrés pour utiliser son pouvoir à « éloigner la mort ». Au Moyen Âge, il intégrait nombre de préparations magiques. Au XVIIIe siècle, le mélilot était conseillé pour de nombreux maux, des douleurs de ventre aux tumeurs et troubles nerveux.