S’il y a bien un arbre dont
l’homme profite, certainement depuis la nuit des temps,
c’est bien le
bouleau. Toutes ses parties sont utiles. En Europe, on l’appelle
«l’arbre de la
sagesse» ou «l’arbre de la lumière».
C’est aussi «l’arbre cosmique»
car les chamans devaient escalader
son tronc frêle pour aller chercher au ciel la guérison
de leurs
malades. Frêle dites-vous ? Ne vous y fiez pas ! Le bouleau
est très résistant aux températures extrêmes et son bois est dur tout en étant
souple. Sainte Hildegarde préconisait ses fleurs pour le
traitement des ulcères
et des plaies. La cure de sa sève
au printemps a depuis longtemps
été pratiquée pour ses
vertus drainantes à
la sortie de l’hiver. Ses
bourgeons et son écorce contiennent aussi de précieux éléments.
Je recommande
souvent la feuille tout au long de l’année aussi pour ses qualités drainante
mais ciblées sur l’urée et l’acide urique. C’est un excellent remède pour les
problèmes articulaires, la rétention d’eau, la cellulite et un bon préventif
des calculs. Je l’associe au cassis et au frêne pour donner une très bonne
synergie afin d’améliorer le travail du rein et ainsi lutter contre
l’acidose. La personne bilieuse étant sujette à cette
surcharge, elle tirera des avantages incontestables de toutes les parties du
bouleau.
Les Gitans et les habitants du
Poitou traitaient les rhumatisants en cueillant un gros sac de feuille de
bouleau qu’ils chauffaient. La personne était couchée nue sur ce matelas de
feuilles chaudes. On le recouvrait encore de feuilles puis de couvertures. On
lui faisait boire des infusions de ces mêmes feuilles. La chaleur le faisait
transpirer abondamment, preuve spectaculaire des propriétés de cet arbre.
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