Nommée aussi callune, la bruyère
est bien présente sur nos sols Européens. On la connait surtout pour son action
sur le rein dont elle améliore le travail. C’est aussi un excellent
antiseptique des voies urinaires. La bruyère se plait sur les terres acides.
C’est aussi le cas des cystites d’ailleurs ! Encore de quoi valider, la théorie
des signatures…
Traditionnellement,
on se servait
de son rhizome pour
la fabrication de pipeau. Son feuillage était utilisé pour
le bourrage des matelas et ses branches pour faire des balais. Ses capitules
étaient employés pour soigner les morsures de serpents. Aujourd’hui, ce sont
surtout ses fleurs que nous utilisons pour leurs vertus diurétiques et
antiseptiques. On dit qu’elles aident à dissoudre certains calculs rénaux
mais je trouve
cette indication surfaite. Par contre, on oublie souvent ces
fleurs comme indiquées face aux rhumatismes. Elles
contiennent des flavonoïdes, des tanins et enfin, de l’éricodine qui est dotée
d’un pouvoir désinfectants puissant. C’est aussi pour cela que l’on utilise des
décoctions de fleurs en lotions
purifiantes pour le visage. Voici un draineur anti-rétention
d’eau qui s’adressera
en premier au tempérament lymphatique.
De nombreuses espèces de bruyères
poussent en Europe. La bruyère des neiges, la bruyère cendrée, la bruyère des
marais ou encore la bruyère arborescente, toutes produisent un nectar très
prisé des abeilles qui en font un miel très apprécié. Dans les Vosges, on la
donnait aux bêtes lorsque le fourrage venait à manquer. Elle donnait un lait
très riche et gras.
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