Traditionnellement, on
utilise l’écorce des jeunes branches du saule pour faire baisser la fièvre ou
diminuer les douleurs. C’est le saule qui initia les découvertes sur l’acide
acétylsalicylique, la fameuse molécule de l’Aspirine®. Ses propriétés
fébrifuges et anti-inflammatoires sont bien connues depuis plusieurs
millénaires. C’était un grand remède pour les Chinois, les Amérindiens ou les
Grecs. En Occident, son usage médicinal remonte à Galien (129 à 200 av. JC).
Apaiser les douleurs rhumatismales est la plus grande indication du saule. Il
trouvera son utilité dans toutes sortes de rhumatismes, mais encore plus lors
de poussées inflammatoires. En agissant sur l’inflammation, il agit sur le
confort ostéoarticulaire. Néanmoins, il ne résoudra pas forcément la cause des
problèmes.
On le préconise également pour calmer les maux de tête, les douleurs
dentaires ou les maux de dos notamment au niveau lombaire. La salicine n’est
qu’un des principes actifs de l’écorce de saule. Lorsque l’on consomme
celle-ci, une très petite quantité de ce principe actif suffit pour révéler son
effet anti-inflammatoire. La quantité recommandée pour la molécule d’acide
salicylique synthétique est beaucoup plus importante. Pourquoi ? Parce que
l’effet anti-inflammatoire de l’écorce de saule est dû à une synergie de
composants (dont les flavonoïdes), contrairement à une simple molécule
reproduite par l’homme.
Au Moyen Âge, on employait
aussi les chatons et les feuilles pour un effet calmant sur la libido, surtout
masculine. Plus généralement, on en tire des bienfaits pour un bon sommeil
récupérateur. On employait aussi les chatons pour les femmes dites « au
tempérament excessif ».
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