On
trouve le sureau sur le bord des chemins, près des habitations, ou sur
les berges des rivières. Les fleurs sont récoltées en juin, les feuilles durant
l’été et l’écorce à l’automne, juste après la chute des feuilles. Celles-ci
possèdent les mêmes propriétés que les fleurs mais leur odeur est forte et
moins agréable.
Au quotidien, on utilise le plus souvent
les fleurs pour leur action sudorifique et dépurative et l’écorce pour résorber
les œdèmes. Les fleurs conviennent parfaitement dans les états fébriles. Elles
provoquent une transpiration abondante
qui décongestionne et purifie. Très fragiles, il ne faut pas qu’elles
bouillent. Il faut faire chauffer la plante dans l’eau froide et éteindre dès
que l’eau frémit. On peut mélanger le sureau à des plantes tonifiantes et
réchauffantes de l’hiver : thym, cannelle, gingembre, sarriette... Quant à
l’écorce (on utilise la deuxième écorce du tronc appelée liber), elle doit au
contraire bouillir ! Préparez-la avec 80 g par litre d’eau et maintenez l’ébullition 5
mn. Vous obtiendrez une décoction très efficace pour résorber les œdèmes, ou
pour réduire les poches d’eau sous les
yeux du matin.
Si vous n’avez pas le temps de préparer le
sureau en infusion, prenez-le en extrait fluide. En général, je recommande de
prendre les plantes pour la rétention d’eau sous forme liquide car le support
aqueux a déjà par lui-même une action drainante.
Les baies, crues, sont laxatives. Faites
attention à ne pas les consommer en trop grande quantité car elles peuvent
provoquer des nausées, voire une intolérance digestive. Attention aussi à ne
pas confondre le sureau avec une espèce similaire, le yèble, dont les fruits
sont toxiques…
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