Le plantain est partout, là, juste devant
nos pieds, sur les chemins, dans les prairies, au bord des routes. Une plante
si banale qu’on oublie son usage médicinal. On emploie deux espèces très
proches aux propriétés similaires : le grand plantain, Plantago major, ou le plantain lancéolé,
Plantago lanceolata. On peut récolter
leurs feuilles du printemps à l’automne pour les faire sécher et en faire des
tisanes.
Savez-vous pourquoi on dit que le
plantain est la plante du fumeur ? Tout simplement parce qu’il est un
excellent expectorant et fluidifiant des sécrétions bronchiques. Nos bronches
sont pourvues de cils qui ont pour fonction de faire remonter les sécrétions,
mais le tabac à tendance à paralyser cette mécanique. Le plantain vient donc en
renfort du travail de ces cils et facilite l’expectoration. Par la présence
combinée de mucilages et de tanins, il adoucit et assèche l’arbre respiratoire
encombré et enflammé. On peut donc le consommer régulièrement lorsqu’on est
fumeur mais le mieux est bien évidemment d’en faire usage lors d’un sevrage.
En externe, on l’applique sur toutes les
piqures d’insectes qu’il calme immédiatement. Autrefois une croyance populaire
disait qu’il protégeait des morsures de serpents. Avant de traverser un endroit
infesté de vipères, on fixait à ses chaussures et à son pantalon des tiges de
plantain fraîchement cueillies.
Vous ne regarderez plus le plantain comme
une mauvaise herbe !
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