Dioscoride, sainte-Hildegarde, Matthiole et de nombreux écrivains grecs et romains ont fait mention du noisetier. On le trouve facilement dans l’ensemble de l'Europe et il s’acclimate bien à toutes les températures. L'utilisation du noisetier est très ancienne. On vantait les vertus tantôt des chatons, tantôt de l'écorce, ou des noisettes elles-mêmes, mais ce sont les feuilles qui sont les plus reconnues.
C’est
un cousin de l’hamamélis aux propriétés sur le sang très proches. Au point que
sous l'occupation, l'hamamélis de Virginie n'étant plus importé, le docteur H.
Leclerc avait suggéré d'utiliser la feuille de noisetier à la place.
Les
feuilles du coudrier comme on le nomme aussi, sont très utiles pour de nombreux
troubles circulatoires. On l’emploie en infusion à raison d'une cuillère à
soupe de feuilles sèches pour une tasse. 2 à 3 tasses par jour suffiront. Les
bourgeons du noisetier ainsi que les jeunes feuilles, à récolter juste après
l’éclatement du bourgeon, sont très gustatives en salade. Leur richesse en
vitamine C tombe à point nommé au printemps. Les bourgeons sont aussi utilisés
en gemmothérapie.
Il
est plus simple de trouver du noisetier dans nos régions que de l’hamamélis. La
période propice pour récolter ses feuilles est de mai à août suivant la région.
Il faut que le temps soit sec et que leur développement soit au plus fort. Vous
pouvez en faire des infusions fraîches ou les faire sécher dans un endroit
chaud et ventilé pour une utilisation ultérieure.
Rien
de plus simple !
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