La scrofulaire est une
plante assez courante en France et en Europe. Son nom est issu de son emploi
médicinal contre les scrofules. Ce mot désuet était employé pour parler des
adénopathies présentes en cas de tuberculose. Lorsque l’on froisse des feuilles
de scrofulaire, on est vite repoussés par l’odeur qui s’en dégage. Son goût est
aussi désagréable.
Elle est pourtant un véritable remède anti-inflammatoire de
par la présence d’harpagoside et d’harpagide, qui sont réputés pour cet effet.
Elle est dotée de propriétés pour la guérison des plaies et des blessures.
C’est aussi une très bonne tonique hépatique. Toutes ces vertus en font une
bonne plante pour les acnés très enflammés qui ont du mal à cicatriser. Elle
est aussi employée pour traiter les dartres, les hémorroïdes, les furoncles, ou
la gale. Elle est aussi nommée scrofulaire noueuse en référence à son rhizome
souterrain noueux. Encore une marque de la théorie des signatures ! Ces «
noeuds » ressemblent étrangement aux papules disgracieuses qui peuvent
apparaître lors d’acnés sévères. On peut aussi rapprocher son aspect avec son
indication pour apaiser les articulations douloureuses d’apparence « noueuse ».
On emploie le rhizome et les feuilles fraîches ou les fleurs séchées. Il est
important de respecter les doses conseillées car elle peut provoquer des
vomissements ou des diarrhées en cas d'excès.
La scrofulaire était
réputée pour traiter les adénopathies liées à la tuberculose. Il s’agit de
gonflements disgracieux des ganglions lymphatiques dans la région cervicale. On
les appelait aussi écrouelles, d’où le nom d’herbe aux écrouelles que l’on
donnait à la scrofulaire. Les rois de France et d’Angleterre étaient capables, selon
les dires populaires, de soigner les personnes scrofuleuses par l’imposition des
mains.
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