Il tient son nom de bénit depuis le Moyen
Age, époque où on lui attribuait de nombreuses vertus thérapeutiques, notamment
celle de guérir de la peste. Il a été importé de l’Inde au 15ème
siècle pour tenter de guérir l’empereur d’Allemagne Frédéric III qui souffrait
de fortes migraines.
Ce sont ses feuilles que l’on utilise en
thérapeutique. C’est une plante riche en principes amers et qui possède un
pourcentage important de mucilages et tanins. Elle est caractérisée par une
amertume très prononcée. Proche du chardon Marie, elle possède cependant des
propriétés quelque peu différentes. Le chardon bénit stimule les secrétions stomacales
et intestinales. Il est conseillé pour le manque d’appétit, la sensation de
fatigue et de lourdeur après les repas. On le consomme alors sous forme de vin,
un petit verre avant le repas. De plus, il décongestionne le foie et le
pancréas, et on peut donc le recommander aux diabétiques en complément de leur
traitement. C’est aussi un bon remède pour les convalescents en général.
Les tisanes et décoctions destinées à
l’usage interne sont amères et très difficiles à boire. Elles doivent être très
diluées, car elles peuvent provoquer des vomissements à cause de leur amertume.
Il est important de ne pas mettre une trop grande quantité de plantes et de laisser
infuser peu de temps. Je recommande à ceux et celles qui ne supportent pas
l’amertume de prendre le chardon bénit sous forme de gélules. L’utilisation sera
ainsi plus facile et agréable. Bénies
soit les gélules !
La plante est contre-indiquée pendant la
grossesse ainsi que chez les enfants de moins de douze ans. Il est également
préférable de ne pas consommer le chardon bénit en cas d’inflammation des voies
digestives, biliaires et urinaires.
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