Le marrube blanc fait
partie de la grande famille des toniques amers. Son nom dérivé de l’hébreu marob signifie d’ailleurs « suc amer ». Dioscoride, Gilibert, Peyrilhe
et beaucoup d’autres l’annonçaient comme l’une des meilleures plantes pour
soigner les affections respiratoires. Les Égyptiens l’employaient déjà pour les
mêmes raisons. Avec le marrube blanc, on touche encore une fois à la médecine
des fonctions car ses vertus se portent aussi sur le foie, celui-ci étant un
pilier important à soutenir ou à stimuler dans tous les problèmes
respiratoires. L’action cholérétique du marrube blanc s’explique par la
présence de marrubiine, un de ses principes actifs. Comme toutes les plantes
toniques amères, il est aussi stomachique, et donc apéritif et digestif à la
fois. On le recommandait même pour la jaunisse. C’est aussi un excellent
fébrifuge. Une dernière indication de taille pour le marrube blanc : c’est
un régulateur et un tonique cardiaque. On le conseille en cas d’arythmie,
d’extrasystole et d’hypertension.
Marie Antoinette Mulot
recommandait le marrube blanc pour maigrir. Il n’est pas étonnant qu’elle ait
constaté des résultats satisfaisants car ses propriétés amères activent
l’ensemble du système digestif. Les personnes au métabolisme ralenti en
tireront le plus grand bien.
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