Le lierre terrestre a été utilisé comme
plante médicinale depuis le Moyen-Âge. Sainte Hildegarde le conseillait déjà
pour les affections pulmonaires. Au 16ème siècle, il servait à
soigner les plaies et même à combattre la folie. Les médecins de l’époque
imbibaient un papier buvard de sa décoction qu’ils appliquaient sur le crâne
rasé des fous.
Un peu oublié de nos jours, le lierre
terrestre reste pourtant très efficace pour décongestionner l’appareil
respiratoire et faciliter l’expulsion des mucosités. Conseillé pour les
affections respiratoires marquées par une forte expectoration comme les toux
grasses ou les toux asthmatiques. Vous
pouvez en boire trois à quatre bols par jours, à raison d’une cuillère de
sommités fleuries pour un bol. Le mélanger au grindélia en cas d’allergie
respiratoire, notamment pour les personnes allergiques au pollen et dont la
toux se complique d’un asthme.
Il fluidifie les mucosités des bronches et donc
agit comme draineur des poumons. Recommandé en cas de bronchite ainsi qu’aux
fumeurs qui veulent désencrasser leurs poumons. Dans ce cas, préparer un
mélange avec du tussilage et du plantain.
En externe, le lierre s’utilise comme
vulnéraire pour le traitement des blessures. Il suffit de faire une infusion de
la plante et de l’appliquer en compresses sur la peau.
Ne vous dites pas que le lierre qui pousse sur le sol est le lierre terrestre et celui qui grimpe sur les
arbres le lierre grimpant… Le lierre
terrestre est une frêle plante aromatique bien différente de celui qui croît
sur les murs, les arbres ou au sol. Ce dernier est toxique, faites attention…
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