«Une des plantes les plus
précieuses» écrivait Valnet. Sa réputation a aussi été vantée par
les plus grands médecins et botanistes de l’histoire. En Chine et en Inde, on
l’utilise beaucoup pour la bronchite
et l’asthme. Chez nous aussi, mais seulement au comptoir
de l’herboriste. On
sait aujourd’hui pourquoi elle
est si efficace sur ce type de pathologies : la présence d’hélénine dans la
racine lui apporte un pouvoir bronchodilatateur puissant et efficace pour
stopper les crises d’asthme. Mais aussi sa richesse en inuline lui confère
une action fortifiante
sur la flore intestinale et par voie de conséquence
sur le système immunitaire. Elle se triple d’un effet régulateur de la
glycémie, un avantage certain pour les diabétiques ou les
personnes qui prennent
cette mauvaise pente. Vous pouvez planter l’aunée dans votre jardin.
Vous pourrez ainsi récolter vous-même
la racine dès
la deuxième ou troisième année. Si elle est très grosse,
il faudra la fendre en deux pour qu’elle sèche mieux. Vous pouvez consommer la
racine d’aunée sous forme d’infusion (laissez-la infuser
dix minutes). Son action
fortifiante sur le
tube digestif me fait
la conseiller souvent
au tempérament lymphatique. Une faible dose suffit, heureusement car son
goût est fort, mais compatible avec la réglisse ou d’autres aromatiques
adoucissants. En externe, l’aunée
montre une remarquable action
antiparasitaire sur la gale, les
poux ainsi que
toutes les irruptions et
démangeaisons de la peau. Il suffit d’appliquer des compresses de sa décoction.
L’aunée, qu’on appelle aussi le
petit tournesol est une plante très grande qui fleurit à hauteur de nos yeux.
La fleur ressemble à un œil grand ouvert. Est-ce pour cela qu’elle porte
également le nom d’œil de Chiron ? Etant donné son action avérée sur
l’épiphyse, également appelé le troisième œil en ésotérisme, on ne peut
s’empêcher de faire le rapprochement.
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