La bourse-à-pasteur est
considérée comme une « mauvaise herbe ». On la trouve dans toute l’Europe et
même sur d’autres continents. Elle fleurit toute l’année dans les terres
cultivées, dans les jardins ou au bord des chemins. Déjà au Moyen Âge,
on s’étonnait de son omniprésence. On utilise la plante entière à l’exception
des racines. L’idéal est de la consommer fraîche car séchée, elle perd une
grande partie de ses propriétés. On l’appelle aussi moutarde sauvage car elle
contient une huile essentielle comparable à celle de la moutarde.
La bourse-à-pasteur est une
grande plante médicinale de la femme. Elle régule les menstruations. Par ses vertus
hémostatiques, elle limite les flux sanguins trop abondants et calme les règles
douloureuses. Elle est aussi une plante tonique générale du fait de sa teneur
en fer.
Ce qui est étonnant avec la
bourse à pasteur, c’est sa capacité à s’adapter à tous les milieux. Elle est
seulement absente aux pôles et dans les déserts. Sa reproduction rapide est
également étonnante. La même plante est capable de faire se succéder 3 ou 4
générations au même endroit.
La théorie des signatures n'a pas manqué de la conseiller pour améliorer la fertilité féminine, ce qui a été vérifié par l'usage.
Pour bénéficier des
qualités médicinales de la bourse-à-pasteur, on la récolte à la floraison. On
peut aussi la consommer en salade avant le développement de la tige.
La forme en cœur de ses
fruits la rend particulièrement reconnaissable. On la nomme également
bourse-à-berger car cette forme fait aussi penser aux bourses des bergers comme
à celle des pasteurs.