Le pommier sauvage est plus fréquent qu’on ne le croit. On
le croise souvent au cœur de nos forêts, mais il est discret et n’y fructifie
pas toujours. Les sujets sauvages constituent des porte-greffes très
résistants, ils étaient très recherchés des anciens qui produisaient des
variétés de terroirs…
Âpres avant leur complète maturité et blettissement, les
petites pommes sauvages se consomment plutôt cuites ; crues, elles sont
rarement bonnes au goût. Après récolte, on les transformera en compote,
marmelade, sauce aigre-douce, jus. Elles étaient déjà consommées au
Néolithique. Une fois blettes, elles sont à la fois sucrées et acidulées. Pour
une compote, on peut légèrement sucrer au moment de la cuisson. Ajouter
vinaigre et épices permettra de réaliser de délicieux chutneys, excellents pour
accompagner les viandes, notamment les gibiers.
C’est avec ses fleurs que l’on fabrique l’élixir de pommier
sauvage du Dr Bach.
Le saviez-vous ?
Notre pommier sauvage est l’ancêtre des fruitiers cultivés, Malus sieversii.
Son histoire est en
étroite relation avec l’ours…
Vous pouvez en savoir plus en lisant le billet
d’humeur « quand Ursus croqua la pomme » de Jean-François Astier paru
en mars 2012 dans le magazine Plantes & Santé, en cliquant sur le lien suivant : http://herboriste-naturopathe.blogspot.fr/2012/07/plantes-n122-mars-2012.html
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