Voici encore une plante
riche en mucilages, ces fibres émollientes et adoucissantes bénies par les
tissus enflammés. La guimauve est donc la plante anti-inflammatoire par
excellence. C’est la racine de la guimauve que l’on utilise. Celle-ci est la
plus riche en fibre douce.
La guimauve apaise là où on
l’applique !
Elle aura intérêt à être
préparée en macération tiède (entre 20°C et 30°C) pour un usage interne. Dans
ce cas, on pourra calmer les irritations de la bouche ou de la gorge et des
voies respiratoires.
En passant dans l’intestin,
elle sera apaisante et également un véritable facilitateur de transit. En
application externe, la décoction est recommandée pour apaiser toutes les
irritations cutanées. Les dermatoses, les furoncles, les piqûres d’insectes y
trouveront un soulagement.
Une autre de ses vertus
reconnue par la tradition séculaire est celle d’apaiser les poussées dentaires
des enfants. Un morceau de racine, suffisamment gros pour éviter les risques
d’étouffement, mâchouillé par les jeunes gencives douloureuses est très
efficace pour apaiser et favoriser la sortie des nouvelles dents.
Le saviez-vous ?
Son nom latin Althaea vient
du grec althaïno qui signifie guérir. La guimauve était présente dans tous les
jardins du Moyen Âge, notamment ceux des monastères qui étaient les garants des
savoirs médicinaux. Les confiseries que l’on appelle guimauves n’ont gardé que
le nom qui rappelle les débuts de ces friandises. Celles-ci étaient préparées à
partir d’une décoction de racine et donc des mucilages ainsi extraits.
Aujourd’hui bien sûr, ce n’est plus le cas.